Rendez-vous au Climat Libé Tour

Paris, le 12 mars 2022. Marche pour le climat, la justice sociale et la paix, place de la République.

Un tour de France pour changer le climat du débat

Depuis trois ans, le Crédit Coopératif, banque des transitions, s’associe au journal Libération en tant que partenaire ambassadeur du Climat Libé Tour. Objectif : parcourir la France pour éclairer les solutions face à l’urgence écologique.

À chaque étape, scientifiques, artistes, entrepreneurs et citoyens engagés croisent leurs regards pour imaginer un avenir soutenable.

Au programme

Débats, conférences et performances artistiques rythment cette tournée, offrant un espace unique pour comprendre, questionner et agir.

Retrouvez-nous lors de journées dans chaque ville, gratuites et ouvertes à tous les publics, pour :

  • décrypter les grands enjeux de la transition écologique : transports, rénovation industrielle durable, végétalisation, etc. ;
  • déconstruire les fausses vérités ;
  • esquisser des solutions adaptées aux réalités de chaque territoire ;
  • engager la discussion avec des intellectuels, scientifiques, experts, militants, artistes, citoyens ;
  • partager des expériences et donner la parole aux acteurs du quotidien.

Prochaines étapes

️➡️ Grenoble les 24 et 25 septembre : quand la science résiste !

L’ère de la post-vérité a un nouveau mantra : pourquoi se fatiguer avec les faits quand le storytelling fait si bien l’affaire ? À l’heure où les climatosceptiques paradent en costumes de scientifiques sur les réseaux sociaux, où les algorithmes transforment le moindre contre-exemple en preuve irréfutable, la connaissance vacille. Un tweet vaut mille études. Une story pulvérise des décennies de recherche. Bienvenue dans le grand bazar numérique où la vérité se négocie à coups de likes. La trumpisation du débat public n’a pas besoin de visa pour traverser l’Atlantique. Pourtant, à Grenoble, terre de science et d’innovation, cette offensive contre la raison se heurte à un mur. Celui d’un écosystème où laboratoires, startups et politiques publiques dessinent une autre voie.

Le vrai danger ne se cache pas dans les modèles climatiques, mais dans cette fabrique du doute qui paralyse l’action. Chaque degré supplémentaire n’attend pas que nous tombions d’accord. Chaque espèce disparue ne reviendra pas quand les climatosceptiques auront changé d’avis. La science est-elle condamnée à n’être qu’un bruit de fond dans la cacophonie des « opinions » ? Pas si nous réinventons sa place dans l’agora. Pas si nous refusons ce faux dilemme entre progrès et planète. Pas si nous comprenons qu’en matière climatique, la vérité n’est pas qu’une affaire de labos, mais de démocratie. 

À l’heure où le Climat Libé Tour fait étape dans la capitale des Alpes, c’est ce combat pour une écologie de la raison que nous défendons. Car face à la marée montante des « fake news » environnementales, il existe un antidote : l’alliance du savoir, de l’innovation et de l’engagement citoyen. Les trumpistes de tous bords nous promettent un futur en science inverse. Nous leur opposons une autour révolution : celle où la raison, enfin, reprend ses droits. 

️➡️ Rouen le 30 septembre : l’écologie, remède à la démocratie ?

Tandis que les populismes prospèrent sur la défiance et les climatosceptiques gagnent du terrain dans les urnes, une résistance inattendue s’organise. Elle prend racine dans les villes, ces laboratoires d’une démocratie qui se réinvente par l’urgence climatique. 

Cette mobilisation locale n’est pas anecdotique. Face à la tentation du repli identitaire, les territoires inventent une écologie de proximité qui réconcilie transformation radicale et participation citoyenne. Mais cette effervescence révèle-t-elle une nouvelle forme de démocratie ou masque-t-elle l’impuissance des institutions traditionnelles ? 

Car derrière l’enthousiasme des COP locales et des assemblées citoyennes, une question cruciale demeure : qui participe vraiment à ces nouveaux espaces démocratiques ? Ces dispositifs peuvent-ils répondre aux frustrations qui alimentent ailleurs les votes protestataires ? Ou risquent-ils de creuser encore davantage le fossé entre une élite participative et les classes populaires éloignées de ces expérimentations ? 

L’enjeu est crucial. L’écologie nourrit elle les populismes quand elle impose sans convaincre ? Ou, les combat-elle quand elle écoute avant d’agir ?  

️➡️ Marseille les 10 et 11 octobre

Informations à venir.