Connu pour son soutien en faveur des transitions sociales et environnementales, le Crédit Coopératif prouve une nouvelle fois son engagement auprès des acteurs du bio et du territoire gersois.

3e édition de l’Observatoire du sens de l’argent Crédit Coopératif & Viavoice

La 3e édition de cet Observatoire indique que le rôle « politique » de l’argent est perçu par les Français. Ils croient au rôle positif que peuvent jouer les banques. Mais ce niveau de conscience n’est pas accompagné d’un bon niveau de connaissance. Explications.

le chiffre phare 57 % des Français ne savent pas ce que les banques font de leur argent Source : 3e édition de l'Observatoire du sens de l'argent Crédit Coopératif & Viavoice

Le Crédit Coopératif – en partenariat avec Viavoice – a lancé en 2021 l’Observatoire du sens de l’argent.

Méthodologie / Interviews effectuées en ligne du 1er octobre au 15 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1 030 personnes, représentatif de la population habitant en France Métropolitaine âgée de 16 ans et plus.
Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération.

Le rôle « politique » de l’argent est perçu par les Français

Il est fréquent de présenter les Français comme un peuple plus soucieux de politique que d’économie. Pour autant, cette édition de l’Observatoire montre qu’ils ont très majoritairement conscience que l’argent n’est pas qu’une problématique individuelle, mais peut véritablement jouer un rôle concernant les évolutions de la société. Ainsi, une forte majorité de nos concitoyens estime que le rôle de l’argent est important…

  • Pour favoriser le développement économique local et territorial (86 %)
  • Pour agir en faveur de l’environnement (78 %)
  • Pour réduire les inégalités sociales (78 %)
  • Pour agir en faveur de la paix dans le monde (72 %)
  • Et dans une moindre mesure, pour renforcer la souveraineté de la France (66 %)

Dans cette même logique, 60% des Français déclarent que choisir une banque en fonction de ses valeurs est susceptible d’avoir un impact sur la société.

Mais un paradoxe : ce niveau de conscience n’est pas accompagné d’un bon niveau de connaissance

Pourtant, alors même que la majorité de la population (81 %) estime que les individus et les entreprises peuvent jouer un rôle pour contribuer à une utilisation plus juste de l’argent au sein de la société, le niveau de connaissance concernant les instances qui gèrent l’argent, à savoir les banques, est extrêmement faible :

  • Non seulement les circuits de l’argent sont peu perçus (38 % déclarent qu’il n’est pas possible de savoir comment les banques utilisent l’argent que nous déposons chez elles)
  • Mais leurs différentes manières de contribuer à ce qui relève de l’intérêt collectif est loin d’être discerné par tous. Ainsi, 28 % des Français estiment qu’aucune banque ne se préoccupe vraiment de l’intérêt collectif et 50 % déclarent qu’il existe certes des différences entre les banques sur ce point, mais qu’elles restent soumises à des intérêts financiers et individuels. Seuls 11 % ont conscience que le secteur des banques comprend des différences majeures selon les acteurs et qu’il ne s’agit pas d’un ensemble homogène.
  • Enfin, ces méconnaissances des modalités de fonctionnements et des principes fondamentaux sont aussi complétées par une très faible compréhension de ce que les banques font de notre argent. Seuls 40 % des Français déclarent savoir ce qu’elles en font, avec un niveau de connaissance déclarée nettement plus élevé à parti de 50 ans (sans toutefois dépasser les 48 %).

Cette méconnaissance laisse la place aux a priori négatifs sur la banque et induit plus de méfiance que d’optimisme. Transparence et pédagogie demeurent deux leviers essentiels pour améliorer la compréhension des Français et mieux guider leur choix.

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