Paroles solidaires
Avec Marine Browaeys, Responsable commerciale du site internet de vente directe Leaderplant.com
Marine Browaeys : « On a fondé la pépinière la forêt il y a environ 35 ans. L’idée, c’est de multiplier et d’élever des plantes de qualité dans une gamme très large et avec beaucoup de créativité et d’innovation. Sur nos 20 ha, nous sommes 60 personnes à travailler et 30 personnes avec des besoins spécifiques. Ces personnes peuvent avoir aussi des handicaps sociaux ou certains handicaps.
On va dire que chez nous quelquefois quelqu’un peut être longtemps avant de trouver sa place, mais on arrive toujours à la lui trouver. Donc, il faut un management qui accompagne et qui aide à trouver la bonne place à la bonne personne, où elle se sente bien et où elle puisse travailler en s’épanouissant.
Nous essayons de partager ce qu’on sait et de faire en sorte qu’une entreprise où nous avons donc cette particularité d’être de l’économie sociale et solidaire soit intégrée dans le tissu du business. Nous avons été la première pépinière française, on était très fiers, à avoir la certification Haute Valeur Environnementale (HVE). Dans ces certifications, et nous avons milité au niveau national pour cela, on trouve que la dimension sociale doit apparaître. Nous ne pouvons pas respecter la nature et l’environnement sans respecter les hommes.
Alors, à la pépinière, nous avons 2 500 variétés. La production, elle part du pied-mère, les pieds mères sont cultivés dehors pour être acclimatés à la région, à la France. Mes clients aiment savoir que c’est une plante faite en France.
Alors j’aime bien savoir que sont les épargnants autour de chez nous qui ont pu financer la serre. D’ailleurs, quand je les vois venir chercher des plantes en drive, je me dis que c’est sans doute les mêmes qui ont peut-être épargné sur ces livrets et qu’ils nous ont permis de construire la serre où leurs plantes ont poussé.
Pourquoi le Crédit Coopératif ? Eh bien, ces valeurs que nous portons depuis 35 ans, le Crédit Coopératif les portait aussi. Et donc se tourner vers une banque qui ne soit pas que business, mais qui ait aussi les mêmes valeurs que nous, c’était comme une évidence. Je pense que, quand on investit son argent, maintenant il ne suffit plus d’avoir un retour sur investissement avec un joli taux. On a envie de savoir où ça va.
Travailler en pépinière, c’est un très beau métier, c’est aussi très difficile parce qu’il y a les intempéries, parce que l’été, il fait très chaud, l’hiver, il fait froid, mais c’est un travail qui épanouit par la proximité du vivant. Les plantes sont vivantes et notre entreprise est vivante ».